galerie d'art à Paris XI
Expos 2025
RELIANCES
du 7 au 12 avril 2025
14h-20h
Chantal VIAUD
Khity-SAN
Brigitte BRICOUT
Avec ses trois univers différents RELIANCES est une exposition poétique de trois artistes proposent un monde visuel unissant leurs créations: Chantal Viaud avec ses assemblages, Khity-San avec ses peintures, Brigitte Bricout avec ses photographies, mais qui, à bien y regarder, présentent des convergences par l’amour des couleurs, un souci d’offrir de la beauté, un parti pris du mystère qui permet aux visiteurs de voyager dans leur imaginaire, une envie de légèreté malgré les lourdeurs de l’existence, un désir d’évasion. Cet univers à trois voix est ponctué par un
rythme musical à travers formes, matières, profondeurs et couleurs.
La diversité des œuvres présentant ainsi une unité harmonieuse, soulignant le caractère primordiale des liens qui relie ces artistes et nous avec eux entant que spectateurs.
OCÉANIQUES
Anaïs SAINT GIRONS
du 1er au 6 avril 2025
15h-20h
Trois silhouettes minuscules noyées dans l’immensité d’une lande aux profondeurs mystérieuses. Paysages fouettés par le vent. Mer dans tous ses états, fantasmée dans des nuances de bleu, vert, blanc, violet, turquoise… Esquissée, suggérée par des lavis d’encre, ou franchement étalée au couteau. Parfois glacée, banquise. Souvent démontée, battue en neige par un vent violent, vagues crêtées d’écume. Tantôt d’huile, tantôt d’encre ou d’acrylique, rehaussée de poudre d’huître et de charbon de bois. Poissons, coquillages, claquements d’ailes ou de voiles.
Le soleil tombe dans l’océan dans un flamboiement de rose et d’orange.
LOINTAINS
Elisabeth STORLIN
du 25 mars au 30 mars 2025
15h-19h
Toutes les œuvres de l' exposition ont été réalisées par l'artiste in situ, en parfaite harmonie avec les montagnes pyrénéennes. Elisabeth Storclin nous montre sont habilité à faire jouer avec joie et contemplation l 'encre, l' aquarelle, l 'eau et le bambou. Elle crée sur le papier des cadrages particuliers dont on aime imaginer les hors-champs, des sfumato propices à la rêverie. Le spectateur s'engouffre volontiers, avec avec la plus grande des douceurs dans ces paysages lointains..
Mariia SMIRNOVA
MIROIRS
du 18 mars au 23 mars 2025
L'univers artistique de Mariia Smirnova s’articule autour de scènes calmes et contemplatives, suspendues dans le temps. Elle invite à dépasser les apparences pour explorer des significations cachées et des
notions abstraites. Que ce soit à travers des paysages, des scènes du quotidien ou des compositions imaginées, ses peintures réalistes et délicates jouent sur les contrastes entre lumière et ombre, surface et profondeur évoquant des idées de transparence, de reflets, de vide, d’espace et d’atmosphère.
"MIROIRS" révèle un dialogue silencieux entre l’eau et la lumière. À la croisée du photoréalisme et du pictural, ces aquarelles capturent des fragments d’éphémère. Les feuilles colorées flottant dans des flaques transparentes renvoient l’image des arbres qui les ont portées. Le jeu entre surface et profondeur invite à dépasser les apparences, à contempler une temporalité suspendue où passé et présent se rencontrent. Une invitation à découvrir la poésie cachée des détails du quotidien, capturés pour éveiller une conte.
TRIPTYQUES ET DIPTYQUES
Susana MACHADO
du 25 février au 16 mars 2025
Couleur à l'honneur, composition et matières...
Pendant la durée de l'exposition des workshops seront organisés (cf. la rubrique "évènements" dans ce site)
PETRICHOR
Rentz NAOMI
du 4 au 9 février 2025
Pétrichor, n. m. : Odeur qui se dégage de la terre lorsque tombe la pluie après une période sèche.
Rentz Naomi a proposé à la galerie une installation qui consiste en une mise en scène incluant photographie, matériaux, effets lumineux, visuels, sonores et olfactifs, autour de la décomposition des éléments qui composent le phénomène naturel du “pétrichor”...
QUATUCORPS
du 4 au 9 février 2025
4 artistes autour du corps
Isabelle Gros, sculptures
Anne Juliach, aquarelles et Leporello
Susana Machado, dessin et peinture
Arnauld Michelizza, peinture à l'huile
Isabelle GROS
Avant que sa pièce prenne vie avec un tirage en bronze, précédé de celui en cire, Isabelle GROS commence par choisir un certain volume de matière, le plus souvent l’argile. Puis, elle travaille cette masse de terre vivante en soustrayant et réincorporant, tout en esquissant avec son propre corps une danse qui l’habite, plongée dans une tension vive, sans projet ni dessin préalable. Cette rencontre avec la matière se fait de la profondeur à la surface, ou inversement, jusqu’à faire émerger une forme de caractère expressionniste. « Ainsi surgit de la masse une forme qui semblait y résider au préalable, comme s’il suffisait de creuser…pour la dévoiler ». Les contorsion, ébauches poursuivies ou admises comme telles, dans le mouvement ou l’apaisement, viennent colorer peu à peu le champ plus dense d’une plénitude féminine.
Anne JULIACH
"Lorsque le modèle danse sur la musique, il raconte une histoire, la sienne un peu...et celle de la musique qui se joue; Alors avec mon feutre, mon pinceau, ou une plume, portée par cette danse, je saisis l'histoire du modèle et cherche à l'écrire, dans la vérité que je capte, à l'instant donné d'un geste, d'un son.
Saisir l'histoire racontée par l'autre, c'est aussi saisir un pan de sa propre histoire.
Chaque geste du modèle transcrit par le feutre ou le pinceau, devient l'écriture de mon histoire en même temps que celle du modèle; la geste de l'un nourrit celle de l'autre ainsi se crée une dynamique spirituelle, sensuelle dans l'oeuvre."
Arnauld MiICHELIZZA accorde dans sa peinture une grande place à la figuration., notamment autour des portraits Son réalisme ne recherche pas la ressemblance parfaite, il essaie avant tout de le placer au service de la poésie et des émotions. Cette exposition en quatuor est l’occasion pour l’artiste de présenter pour la première fois des œuvres représentant des corps dans sa totalité. Au-delà de sa fascination pour la beauté du corps, il essaye dans chaque tableau de trouver sa propre voix parmi ses principales influences : Rembrandt, Zorn, Sargent, Ingres, Manet, Sorolla, Picasso. Pour certains d’entre eux il utilise des techniques anciennes, en partant d’une grisaille tout en appliquant des glacis, alors que pour d’autres l’exécution se fait alla prima, avec une touche plus libre, pensant les masses lumineuses et les ombres comme des formes abstraites. Le corps devient ainsi presque un prétexte pour peindre la lumière.
Susana MACHADO a beaucoup peint et dessiné les corps, depuis ses études aux arts décoratifs jusqu'à aujourd'hui. Soit d'après modèle, soit en les imaginant. La couleur a toujours été une préoccupation dans sa peinture, le plus souvent lyrique et abstraite. Et, lorsqu'elle revient de temps à autre dans des incursions figuratives, la couleur continue à être un fil conducteur, tout en faisant parfois faire subir aux corps certaines distorsions, accentuant tel ou tel mouvement, et souvent en s'amusant avec des cadrages particuliers qui invitent le regard vers le hors-champ.